Elle est si jeune et blanche
Attachée à son pieu
Elle y file des nuits blanches
Rêvant aux demis-dieux
Qui peuplent les sommets de la terre
Ici l’herbe est si grasse
Et si verte, même bleue
J’en faucherai des brassées
Autant qu’elle le veut
Pour qu’elle suive ici-bas mes lumières
Tes cordes de soie
Sont du crin pour mon cœur
Je pense à part moi
Mais que vaudraient les fleurs
Qu’on cueillerait sans même y risquer sa vie
Mes cornes sont là
Pour conjurer la peur
Laisse-moi sans toi
Tricoter mes erreurs
Et je t’écrirai des Aravis
Mais leurs crocs sont si longs
Quand mes blés sont si blonds
Tu ne fais pas le poids
S’ils te trouvent ils te broient
Pourquoi t’embarquer sur les galères
Tu ne sais pas même où
Commencent le nord et l’est
Là-bas voguent les fous
Naufragés de la nef
J’ai le vertige de te voir en l’air
J’ai les poches pleines
D’une monnaie immortelle
J’ai des visas pour remonter des marelles
De ciel en ciel sans plus repasser ici
Mes cornes sont là
Pour conjurer la peur
Laisse-moi sans toi
Tricoter mes erreurs
Quand tes cheveux virent
Au vert-de-gris
Ne te pique pas aux
Buissons qui font frémir
Passe voir les oiseaux
Qui sauront bien me dire
Si tu auras su trouver tes frères
Cherche l’edelweiss et
Peints la moi s’il-te-plaît
Couvre au moins ta gorge et
Finis ce verre de lait
Ms adieux ne sauraient être amers
De pics en roches
Je franchirai les barrages
Leur raison n’aura
Pas raison de mon âge
Loin des cours carrées, des enclos je m’enfuis
Mes cornes sont là
Pour conjurer la peur
Et je pars sans toi
Tricoter mes erreurs
Je t’appellerai
Quand vient la nuit
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