La Jouvence
Prenez trois cuillers de son tous le matins
Retenez bien la leçon du chirurgien
Ne laissez pas faire les ans
Il va falloir vous prendre en main
Les plis des coins de vos yeux ça s’élimine
Faites retendre ces deux molles babines
On n’y verra que du feu
Saturne même on l’embobine
À quoi bon rester vieux-jeux
Quand on peut avoir jeune mine
Mais s’il est vrai qu’elle tourne
Laissez-moi donc vieillir
Sans partir à rebours
Voler des chimères à la tire
Et si l’instant n’est pas vain
Je veux apprendre à ne plus avoir peur du mot de la fin
Il faut suer sur des vélos qui restent à quai
Se remplir de litres d’eau sans Beaujolais
Quand bien même il serait nouveu
Il gâterait mon teint de lait
Vous me ferez dix longueur dans la Jouvence
Epargnez donc vos rondeurs à l’assistance
C’est la raison et non le cœur
Qui doit garder vos accointances
L’espérance est l’argent du beurre
Renonce au beurre des réjouissances
Mais s’il est vrai qu’elle tourne
Laissez-moi donc vieillir
Sans partir à rebours
Voler des chimères à la tire
Et si l’instant n’est pas vain
Je veux apprendre à ne plus avoir peur du mot de la fin
Pourquoi donc craindre le pire s’il n’est qu’un mot
Toute frippée, tout sourire j’attends la faux
Ah combien de jours à mûrir
Tranquille comme un abricot
Donnez-moi des tombes à fleurir
Dans l’allégresse et les pipos
Mais s’il est vrai qu’elle tourne
Laissez-moi donc vieillir
Sans partir à rebours
Voler des chimères à la tire
Et si l’instant n’est pas vain
Je veux apprendre à ne plus avoir peur du mot de la fin
Texte: Bocq / Musique: Renaud
Renaud Cayla
15. Mai 2015 at 19:30Ah, c’est pas encore complètement ça,,, mais bon, elle est toute jeune, la chanson.